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Si vous cherchez une réponse à cette question philosophique, vous n'êtes pas à la bonne place ! Par contre, si vous voulez en savoir plus sur moi, Simon Turcotte-Langevin, le type étrange derrière Logique Floue, je vous enjoins à poursuivre votre lecture !
Je nais le 14 mai 1987 aux environs de 20 heures avec un poids quasi-record de 10 livres 10 onces (4.8 kg pour ceux qui préfèrent le système métrique). Je découvre l'oxygène un peu sur le tard, quand les infirmières paniquées par ma gorge congestionnée la débloquent finalement.
Le résultat est latent mais heureusement sans trop de conséquences pour moi : je souffre de dyplégie spastique[ang.], une forme de paralysie cérébrale qui affecte uniquement mes membres inférieurs, qui sont étrangement raides. Je ne m'en formalise pas outre-mesure : mon esprit créatif n'est heureusement pas touché !
Je sais lire et écrire avant d'entrer en maternelle. Ainsi, pour passer le temps, je fabrique des routes pour les autos miniatures dans le fond de la classe avec des blocs de bois et les cartes d'un jeu sur la sécurité routière en guise de panneaux.
Comme je réalise assez tôt que le génie civil n'est pas ma spécialité, je suis pris d'une passion précoce pour les pylônes électriques. Mon père s'achète au même moment une roulotte sur un terrain de camping bordé par des lignes à haute-tension. Je connais ma première déception électrique quand je me rends compte qu'une clôture m'empêche d'aller admirer les imposants supports de plus près.
En première année du primaire, je passe le plus clair de mon temps à flâner dans la cour de récréation en regardant le sol. Je deviens donc de facto l'expert du trèfle à quatre feuilles !
Un jour, le hasard lui-même emmène dans la cour d'école une antenne de radio automobile, une cassette audio brisée et quelques autres déchets que je m'empresse de transformer en une sorte de girouette que je baptise avec un mot que je viens d'apprendre : Prototype.
Ma passion pour l'ingénierie me guette et elle m'attrapera au détour, je vous le garantis !
En deuxième année, je m'ennuie toujours autant et commence à écouter de moins en moins pendant les cours. Mon enseignante remarque ma facilité à me servir d'un ordinateur et m'enrôle de ce fait dans la méga-production que l'école est occupée à préparer, la pièce de théâtre Joe-le-Taxi.
Mon mandat est de créer une petite animation qui jouera pendant la pièce et qui doit représenter un train qui entre en gare. Du haut de mes 8 ans, je décide de pousser les choses un peu plus loin : non content de produire uniquement l'animation demandée, j'obtiens aussi la permission de rédiger un mot de félicitations pour les comédiens. Je touche à un micro pour la première fois de ma carrière et suis plutôt impressionné.
Je change d'école à quelques jours de la rentrée et me retrouve dans l'équivalent scolaire d'une commune : l'école alternative Le Baluchon. C'est au milieu de profs accros à la tisane et prônant des belles valeurs altruistes que je réalise que parler au «Je» n'est peut-être pas la meilleure façon de se faire respecter quand un jeune bum te lance des insultes sur ta manière de marcher.
L'aspect positif de ce changement d'établissement : entre les quelques périodes de cours obligatoires, nous devons utiliser le temps restant pour réaliser des projets personnels.
En quatrième année, dans le cours combiné Sciences naturelles et Activité physique (S.N.A.P.), je profite du matériel disponible, soit des ampoules, des interrupteurs et des batteries de lanterne, pour réaliser un imposant circuit électrique, qui prend une table à lui seul.
En cinquième année, les trois élèves les plus habiles en français, club sélect dont je fais partie, sont retirés du groupe B, qui propose déjà le cursus le plus avancé, et sont transférés dans le nouveau groupe C.
Au lieu de nous enseigner les sempiternelles règles de grammaire, notre prof décide plutôt de nous donner des projets de rédaction pour solliciter notre créativité. Quelques mois avant la fin de l'année scolaire, nous décidons de nous lancer dans l'écriture d'une pièce de théâtre humoristique dont nous tiendrions les rôles principaux, Mystère de Drogue. Suite à quelques divergences artistiques, le projet ne se rend jamais plus loin que la quatrième scène et le texte inachevé s'endort dans la poussière de mon tiroir.
Je finis ma sixième année en 1999 avec l'honneur de passer mon examen final de langue française avec un mince 100% et je me prépare à entrer à la redoutable école secondaire.
Je passe le tournant du millénaire dans une toute nouvelle école, Poly-Jeunesse. Je suis incrit dans le prestigieux Programme d'Éducation Internationale (PÉI), qui commence alors à être aussi enseigné dans les écoles publiques, dans le but avoué d'avoir un peu plus de défis à relever dans mes études. Contrairement à la majorité des autres élèves de ce programme, j'y suis par choix et non pas parce que mes parents m'y ont obligé.
J'apprends à jouer de la guitare classique dans mon cours de musique et regrette par la suite de ne plus pouvoir toucher à un instrument dans le cadre de ma formation...
Je fais aussi la connaissance d'un suppléant pour le moins étrange, qui a l'habitude de faire
précéder son nom de Je sais que tu sais que je m'appelle...
pour nous forcer à nous
en souvenir. Je compose un peu plus tard la Danse du Suppléant pour rendre
hommage à cette homme, qui n'a d'ailleurs pas du tout aimé faire parler de lui dans une chanson.
On ne peut pas plaire à tous !
Timmy, timmy, timmy !
Entre les cours tout aussi ennuyants qu'inutiles, je tente le tout pour le tout pour tenter
d'assouplir mes jambes : exit la manière douce, mieux connue sous le nom de physiothérapie, et
vive la manière forte, mieux connue sous le nom d'opération qui va me laisser avec un plâtre
des orteils au bassin pour six semaines
.
Me voilà donc aux commandes d'une rutilante chaise roulante, à écraser les doigts de tous les autres élèves en rejoignant ma nouvelle place au fond de la classe. Mes mésaventures deviennent un véritable running-gag, au point que quelques élèves profitent du cours d'anglais pour faire un sketch sur moi.
Bien entendu, pour ne pas éveiller la suspicion du prof, mon alter-ego scénique s'appelle «Timbowl» et son cri de guerre est Timmy!. Alors que les autres étudiants de la classe s'attendent à me voir offusqués, je suis très hilare de voir que la parodie rejoint étrangement la réalité ! Par ailleurs, qui peut se vanter d'avoir eu un sketch humoristique digne de R.B.O. fait sur lui sans faire partie du milieu artistique ?
Pendant ce temps, je m'inscris à deux activités parascolaires dans le but de faire autre chose de mes dîners qu'être seul dans mon coin à me faire demander mon âge mental par d'autres élèves... Non mais ! Apparament, beaucoup de gens associent encore les problèmes moteurs aux problèmes mentaux.
Enfin, pour en revenir au sujet, me voilà donc à alterner entre les parties de Génies en herbe, où j'excelle, et les parties d'improvisation, où je me plante royalement ! J'ai un vague souvenir de mon seul moment de gloire sous le feu des projecteurs quand, en prêtre exorciste auto-proclamé, j'ai demandé à une collègue qui jouait une femme accouchant de googol-plés si elle était possédée par le démon, déclanchant l'hilarité de la foule. On est plutôt loins de la LNI, vous en conviendrez !
Finalement, après avoir passé deux années de ma vie plutôt ordinaires à Poly-Jeunesse, je me retrouve catapulté dans la cour des (encore plus) grands - et pratiquement dans ma cour arrière - à l'école Curé-Antoine-Labelle, où est dispensée la formation du PÉI du secondaire 3 au secondaire 5.
Le secondaire 3 s'avère en somme plutôt ordinaire, entre le cours d'art plastique où notre note finale est inversement proportionnelle à la qualité de nos créations, et le cours de mathématiques, où le prof voit un complot contre lui et panique parce qu'un élève a cassé une équerre en plastique dans la serrure du local pour ne pas avoir de cours. Ce prof, reconnu pour son charisme involontaire et son abus de caféine, m'inspire d'ailleurs une parodie de la chanson «Quand je pense à toi» de Chris de Burgh, qui devient pour l'occasion «Quand j'suis devant toi».
Je suis confronté au cours de religion catholique une dernière fois pour la route et ne suis pas fâché de mettre toute cette belle éducation derrière moi; mon esprit logique de futur ingénieur a de plus en plus de difficultés à se faire marteler depuis la maternelle que Dieu a créé le monde en 7 jours et que son fils est mort et ressucité.
En secondaire 4, je subis un cours d'art plutôt pénible. Cependant, j'y développe un talent qui me suivra pour le reste de ma vie : le sweet-bullshitting, qui consiste à diluer une information donnée le plus possible sans que ça paraisse. J'y parviens tellement bien que je ponds cinq textes d'une page chacun sur des artistes-photographes canadiens à partir de quelques notes bien minces et ceux-ci sont, à ma très grande surprise, cités par la prof en exemple.
C'est une véritable consécration pour moi : je maîtrise désormais l'art de tourner subtilement autour du sujet pendant plusieurs centaines de mots et les profs n'y voient que du feu !
Entre-temps, je sombre dans une période sombre de ma vie : pour occuper leur temps libres à l'heure du dîner, mes amis désertent désormais la table commune et vont rejoindre les étudiants membres de l'élite nerd de l'école pour jouer au jeu de stratégie Magic : The Gathering.
Pour continuer à avoir une vie sociale, je suis donc désormais «contraint»
de rejoindre leurs rangs et de passer toutes mes économies dans l'achat de cartes. Aussi
étrange que cela paraisse, quelques-uns de nos plus fervents détracteurs, qui ne comprenaient
pas trop pourquoi nous dépensions une fortune pour des bouts de carton
, sont maintenant
des adeptes occasionnels du jeu alors que ma propre collection de cartes prend la poussière !
Appelons ça une «erreur de jeunesse», voulez-vous ?
Dans le cadre de mon programme d'études, nous devons réaliser un projet d'envergure au cours
de notre dernière année, le
Projet Personnel. Celui-ci peut
prendre trois formes : une création artistique, un essai littéraire ou l'organisation d'un
événement. Je crois que vous n'avez pas trop de difficultés à deviner quel a été mon choix,
n'est-ce pas ? (Un indice : il commence par C
et se termine par
réation artistique
.)
Pendant les années précédantes, j'avais profité de mes temps libres pour effectuer une ré-écriture complète du script inachevé de la pièce «Mystère de drogue», qui venait tout droit de mes cours de français de la fin du primaire. Celui-ci comportait maintenant une bonne vingtaine de pages et était prévu pour une adaptation cinématographique qui n'a jamais eu lieu.
En effet, à l'été 2002, quelques amis et moi avions prévu réaliser le tournage en deux semaines, mais le projet était demeuré sur les tablettes. En effet, il avait été trop difficile pour nous de faire concorder nos horaires respectifs d'étudiants de troisième secondaire en vacances. Seul l'avenir me dirait finalement qu'une occasion pareille ne se reproduirait pas; tout le monde aurait un emploi d'été un an plus tard, forcément !
Afin de pallier au manque de disponibilités des acteurs réels, j'ai décidé que mon Projet Personnel serait la réalisation de ce film en images de synthèse, rien de moins ! Cependant, j'avais un truc dans ma manche : plutôt que d'utiliser la méthode traditionnelle, qui prend un temps fou et une dizaine de dessinateurs-animateurs, j'allais utiliser mon jeu vidéo préféré du moment, Half-Life : Counter-Strike, pour réaliser mon film ! Moyennant la modélisation des décors requis par mon scénario et la modification de quelques personnages du jeu, je parviendrais à réaliser une production d'une durée de 30 minutes en toute simplicité !
Tel était le plan et tel il fut, même si ma procrastination chronique m'a forcé à passer le plus clair de mon temps à faire du montage pendant les deux semaines précédant la remise pour que tout soit prêt à temps !
Quelques mois plus tard, notre prof d'anglais nous demande de réaliser un film, qui doit être impérativement remis deux semaines plus tard. Irréaliste, direz-vous ?
Mon équipe et moi, 12 personnes au bas mot, décidons de tourner une parodie de films d'horreur qui nous projette 20 ans dans le futur à jouer nos propres rôles à un souper de retrouvailles des anciens étudiants du PÉI.
Ce film, que nous décidons de nommer L'Effet PEI : The PEI Effect en dépit de son contenu unilingue anglais, met en scène un tueur en série qui décime un à un le groupe de participants au souper de retrouvailles de la façon la plus ridicule possible.
Pour ma part, je joue le rôle d'un cameraman psychotique, surnommé à un certain moment that
fucking weirdo
, qui suit tout le monde caméra à la main. Mon rôle n'est tellement pas
convaincant que mon subconscient me fait subitement oublier de mettre mon nom au générique.
En raison de l'échéance assez serrée, je commence le montage des premières scènes alors que le tournage n'est pas encore terminé, mais le film est prêt dans les délais et fait fureur parmi les autres élèves en raison de la quantité incroyable d'«insides jokes» et du dialogue absurde (principalement improvisé) qu'il contient.
Malheureusement, mon troisième projet cinématographique de l'année, Et si Pauline, ne sera jamais réalisé. Je n'ai pas à me plaindre : entre-temps, j'ai réalisé pour près d'une heure et quart de matériel et je me suis réconcilié avec l'art !
Étrangement, même si la majorité de mes collègues de l'école ne me connaissaient qu'à cause de ma passion pour l'informatique (et mes nombreuses interventions de dépannage quand un professeur avait de la difficulté à utiliser le projecteur multimédia), je n'ai jamais pensé en faire une carrière.
Toutefois, même si j'avais tous les signes sous les yeux depuis ma tendre enfance, j'ai mis bien du temps avant de me rendre compte que j'avais une passion latente pour l'ingénierie. Voici, dans l'ordre, les différentes carrières que j'ai envisagées avant de me brancher :
Finalement, après toute cette incertitude, je prends finalement une décision en secondaire 5, lors d'un salon de la formation qui avait lieu à mon école secondaire. Il m'a fallu à peine deux minutes pour prendre une décision quand j'ai visité le kiosque de l'ÉTS : j'allais devenir ingénieur en électricité !
Toutefois, contrairement à la majorité des autres universités de la province, l'ÉTS accepte
uniquement les détenteurs d'un diplôme technique. Pour m'y rendre, je devrais donc faire de moi
un homme technicien.
Il va bien falloir que je me décide bientôt à mettre ma biographie à jour : 19 années manquent dans cette biographie exhaustive et autorisée de moi-même !
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